Vierge pèlerine

Dans un petit village en Allemagne, plus précisément à Schoenstatt (Beau Lieu en français) est né un mouvement... Dans une petite chapelle qui est devenue un sanctuaire grâce à une alliance d'amour d’un prêtre pallotin nommé Joseph Kentenich, qui ensemble avec des jeunes se consacrèrent a Marie le 18 Octobre 1914. Tout est parti de cette consécration, et par la suite ce mouvement s’est répandu dans le monde entier : en Amérique Latine, en Afrique, en Australie, en Amérique du Nord et en Europe. Aujourd'hui il existe 200 sanctuaires dans le monde où de nombreuses personnes viennent se ressourcer. Cette image de la Vierge Marie n'a pas été choisie par hasard, elle est le fruit de la providence. En 1915, les quelques élèves du Père Kentenich, qui avaient fondé avec lui la première Congrégation mariale, cherchaient une image de la Vierge Marie pour leur chapelle. Un professeur suisse leur donna une copie d'un tableau peint par un peintre italien et trouvé dans une brocante. Les garçons n'aimaient pas trop cette image, mais Joseph Kentenich leur proposa de la garder, puisqu'elle leur avait été donnée. Il leur dit : « Un cadeau, on l’accueille » Sur cette image, il existe une union profonde entre la Vierge et Jésus. Par son don, Marie nous indique d'aller toujours vers son fils Jésus et Jésus par sa petite main posée sur l'épaule de Marie nous dit « Regardez-moi et allez vers votre Maman » ...ce qui est touchant c'est le regard de la Vierge, se laisser regarder par Marie ... Pourquoi Vierge Pèlerine : Cette initiative a commencé au Brésil avec Jean Pozzobon, père de 7 enfants, commerçant de métier, et diacre permanent. Pendant 35 ans, il a parcouru 140.000 km à pied pour apporter une image (11 kg) itinérante de la Vierge vers les périphéries, comme dirait notre Pape François : dans les familles en détresse, chez les personnes seules, dans les hôpitaux, les écoles, les prisons, les champs… Il transmettait aussi de petites répliques de la Vierge Pèlerine aux familles qui recevaient ainsi une fois par mois la visite de la Vierge : qu’elle leur apporte la joie du Sauveur, Jésus, comme lors de sa Visitation à Élisabeth. Là où elle est accueillie, elle met son tablier, travaille et touche où ne pouvons pas. Sa visite comme une sonnette d'alarme nous dit : « je suis là, à tes côtés, reste un petit moment avec moi ... » La Providence a voulu que nous recevions la Vierge Pèlerine grâce au père Alois. Nous lui en sommes infiniment reconnaissants. Merci mon père.

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